Publié le 26/06/2020

Le Président de la Ligue, Eric Borghini, a participé à l’Assemblée Générale du Racing Club de Grasse, à l’invitation du club azuréen, en présence de nombreuses personnalités.

Parmi les invités figuraient notamment Edouard Delamotte, Président du District de la Côte d’Azur, et des membres du Comité de Direction de la LMF, Patrick Scala et Patrice Bully, ainsi qu’un aréopage issu du District : Madame Tastavin, trésorière générale, Gérard Alunni, secrétaire général, les vice-Présidents Claude Colombo, Pierre Lafon, et Alain Broche (membre).

Sans oublier François Roustan, concerné à double titre en tant que président de l’association du Racing et membre du bureau exécutif de l’instance départementale, mais aussi le maire Jérôme Viaud, aux côtés des dirigeants grassois, Jean-Pierre Chiret et Jean-Philippe Cheton.

« Je suis très heureux de participer à votre Assemblée Générale et de retrouver le football, après les semaines troublées que l’on a connues, s’est exprimé, en préambule, Eric Borghini. J’ai immédiatement répondu favorablement à l’invitation pour plusieurs raisons : d’abord, parce que François est un ami et je voulais lui rendre publiquement hommage pour son action à la tête du club. François c’est l’honnêteté, la rigueur, l’engagement, la fidélité, la loyauté, et surtout une gentillesse à toute épreuve qui lui permet de régler en douceur les situations les plus délicates.

Ensuite, parce que le RCG a toujours été un club « ami ». Du District et de la Ligue. Quand je n’étais pas encore le fédéraste que je suis devenu, et que mon mauvais caractère sévissait hebdomadairement sur tous les terrains azuréens, le premier Président du Racing que j’ai connu, était Monsieur Kino Selvini, un homme élégant et très compréhensif pour les arbitres. Et puis j’ai connu et travaillé avec des dirigeants exceptionnels tels que Jacky Operto.

Enfin, parce qu’à la suite de la décision du COMEX du 16 avril, le club a été terriblement touché. Et je tenais à dire que votre réaction, d’une très grande dignité, a été exemplaire et pourrait inspirer certains clubs professionnels. Je suis bien placé pour le savoir, en raison de ma position au sein du gouvernement du football français, la décision du Comex d’arrêter les compétitions, en avril, a été vécue, comme une injustice, étant donné que votre club était en course pour l’accession en National. Annecy a été finalement l’heureux élu. Il fallait que la FFF prenne des décisions radicales, eu égard à l’urgence sanitaire.

La page est tournée, et l’expérience acquise sera très utile pour la prochaine saison avec la montée en point de mire et un bon parcours en Régional 2 de la réserve, promue à l’intersaison. C’est tout un projet sportif ambitieux et de structuration qui est en marche.

Je sais que vous avez été actifs durant ces semaines de confinement et que vous êtes restés en contact avec les proches du club. Rien ne remplace, cependant, les contacts humains qui sont les nôtres aujourd’hui.

Le RC Grasse fait partie des grands clubs du District de la Côte d’Azur et de la Ligue Méditerranée, sans oublier ses saisons au niveau national.

En cette saison du Centenaire de la Ligue, l’histoire du club met en relief toute son importance au sein de notre région, sachant que l’origine de l’association remonte à 1913, avant même la création de la Ligue six ans plus tard en 1919. Au cours des décennies, votre club a pris différents noms, au fil notamment des fusions, pour s’arrêter définitivement au terme « Racing Club de Grasse » en 1959. Son logo vient de changer très récemment.

Le Racing a ainsi évolué, parsemant son chemin, de beaux chapitres, en particulier en Coupe de France en 1974 et 1982 aux dépens des clubs professionnels du Gazelec Ajaccio et de Nice. Parallèlement, la montée au niveau 4 de la hiérarchie nationale a fait grandir le club, même si le maintien à ce niveau n’a pu être pérennisé.

Mais les deux accessions successives en 2016 et 2017 en National 3 puis National 2, sous l’autorité sportive de Loïc Chabas, ont remis le Racing en lumière, faisant à nouveau vibrer le stade de La Paoute.

Au-delà de l’équipe première, managée par Jean-Philippe Cheton, président, et Romain Henry, le directeur sportif (un ancien arbitre), je tiens à mettre en relief tout le travail effectué par l’équipe dirigeante de l’Association, François Roustan et Jean-Pierre Chiret en tête, par tous les éducateurs et bénévoles, au niveau de la formation et de l’éducation des jeunes.

Un travail valorisé notamment par l’attribution du Label FFF Elite, monsieur le Maire Jérôme Viaud peut en attester. Nous étions ensemble, en novembre 2018, lors de cette remise officielle. Je n’oublie pas également tous les efforts consentis pour le développement du football féminin. La campagne de recrutement de jeunes joueuses bat d’ailleurs son plein.

Félicitations à toutes et à tous pour votre travail, votre implication et votre générosité. »

POINT SUR LES AIDES 

En marge de l’AG, le Président Eric Borghini a précisé les aides apportées par la FFF et la Ligue aux clubs.

– Fonds de Solidarité du Football = 30 M€ (20 M€ = 10€ par licencié / 10 M€ = aide complémentaire).

– Dotation en ballons pour les clubs les plus fragiles : 3M€.

– Augmentation des aides à l’emploi et à la formation dans les clubs : 1,25M€.

– Accompagnement spécifique pour les clubs Nationaux : 20% du montant des licences clubs attribués par la FFF pour les clubs de N2, N3 et D1 Futsal (850.000€).

– Revalorisation des indemnités kilométriques pour l’ensemble des clubs nationaux (600.000€).

– Revalorisation des indemnités de la CF Féminine (600.000€).

Ces 30M€ s’ajoutent au 86,6M€ alloués pour 2019/2020 au foot amateur soit, depuis 2018, 300 millions d’euros sur trois saisons.