Publié le 29/10/2019

Un mois et demi après le début des championnats régionaux U14 et U20, un séminaire d’évaluation, souhaité par le Président Eric Borghini, portant sur ces nouvelles compétitions s’est tenu au siège de la Ligue à Aix-en-Provence. Objectifs : explorer les pistes d’évolution avec les clubs.

C’était une promesse de fin de saison prononcée lors de l’Assemblée Générale d’été d’Aix-en-Provence par la Ligue. Il était ainsi proposé aux clubs de se revoir, au début de l’automne, afin d’évoquer les premières joutes en U14 et U20 et de débattre sur le futur de ces championnats. 

Chose promise, chose due. Le samedi 26 octobre, les représentants des clubs étaient présents dans les locaux de la Ligue, en compagnie de membres du Comité de Direction, dont Vincent Caserta, de Districts et du Pôle des Activités Sportives, mais aussi de Conseillers Techniques, pour des informations générales et un travail en ateliers.

« Après une large concertation avec les clubs et les Districts la saison passée et les votes à la dernière AG, il était nécessaire de faire un point et de se rencontrer à nouveau pour aller plus loin dans nos réflexions, explique Noël Mannino, secrétaire général de la LMF. Pour les U14, nous avons ainsi défini trois options, la première avec 18 clubs engagés en phase 1, 6 accessions de District à mi-saison, et 24 équipes en phase 2. L’option 2 préconise 33 clubs engagés en phase 1, 9 descentes à mi-saison, et 24 équipes en phase 2. Enfin, la troisième option retient 24 équipes en une seule phase et aucune descente à mi-saison. On va discuter sur ces possibilités et sur le maintien ou non de l’accession au championnat sur dossier, selon différents critères. »

Les U20 étaient également de la partie, compte tenu notamment de quelques défections de dernière minute, enregistrées en début de saison, ayant engendré la composition de trois groupes de 10 équipes au lieu de 12 initialement prévues. « La question de la poursuite de ce championnat est posée. Nous pensons, à la Ligue, qu’il est nécessaire de continuer et nous avons également proposé trois cas de figure pour la saison prochaine : accession générationnelle jusqu’aux U20 ou montées verticales avec des accessions de Districts, en fonction de leurs compétitions U19 et U20, ou bien encore accession par dossier sportif, différent des U14. »

Pour discuter de toutes ces options, Raphaël Boutin, directeur de la Ligue, a présenté les différents ateliers de travail et la philosophie générale de la réunion. « Sur le championnat U14, nous avons été à l’écoute des clubs et des remontées de terrain et nous avons donc concocté trois propositions. Nous avons procédé de la même façon pour les U20. Il était notamment important de revenir sur la réforme U14 votée à 52% lors de la dernière AG. Il fallait donc revoir la copie puisqu’il n’y avait pas eu une large majorité à l’époque. Ces différentes formules ont été volontairement limitées à trois mais la Ligue n’est pas fermée et demeure perméable à d’autres idées issues des débats. »

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Des débats riches et passionnés ayant justement permis à d’autres alternatives de voir le jour.  

En fin de matinée, les critères du dossier d’accession U14 et la limitation des joueurs mutés ont été également débattus avec les clubs, en présence de Laurent Mouret, DTR de la Ligue.

« C’était très intéressant, a conclu Raphaël Boutin. On a pris le temps de s’écouter. Beaucoup d’idées ont jailli au cours des ateliers. Au final, une quatrième option est même ressortie pour les U14. Pour chacune d’entre elles, les avantages et les inconvénients ont été discutés et nous continuerons à consulter afin d’arriver à des formules satisfaisantes pour le plus grand nombre. »

Une synthèse des différents ateliers sera proposée ultérieurement avant la prochaine Assemblée Générale d’hiver programmée le 21 décembre 2019.

Benjamin Viale (Cogolin) : « Il y a encore des interrogations sur la réforme de ces championnats. Chacun a tendance à défendre les intérêts de son club mais l’objectif n’est pas de contenter les intérêts particuliers. L’idéal serait de contenter le plus de monde possible. C’est à cela que la Ligue s’emploie et il était important qu’elle nous donne la parole, à travers ce séminaire, plutôt que d’imposer de nouveaux règlements sans concertation. C’est une façon positive de procéder. »