LOÏC CHABAS (GRASSE / N2) : « UNE BELLE SURPRISE ! »

Publié le 14/01/2022

Avant la reprise de la plupart des Championnats Nationaux ce week-end, plusieurs formations méditerranéennes sont en bonne posture pour la 2ème partie de saison, le titre et éventuellement une accession. À l’image du RC Grasse en National 2 dirigé par Loïc Chabas.

Loïc, la première partie de la saison a été satisfaisante avec une place de dauphin du GOA Lyon…

Oui, nous ne sommes qu’à trois points du leader lyonnais. On ne s’attendait pas vraiment à être aussi bien classés sachant que l’on vit un gros championnat avec des clubs importants. C’est donc une belle surprise d’être aussi bien positionnés.

Y a t’il eu des étapes marquantes au cours des premiers mois ?

On peut citer le nul (2-2) chez Fréjus Saint-Raphaël alors qu’on est menés 2-0 à la 80ème minute ! Le match sur le terrain de l’OM qui égalise à la 93ème et sur le coup d’envoi, on va chercher la victoire (2-1) ! On a également battu GOA Lyon (2-0) à l’issue d’un match compliqué contre une équipe de grande qualité. D’un autre côté, on a notamment enregistré une contre-performance à domicile face à Jura Sud (4-1). Il y a donc eu plusieurs événements. Chaque week-end, il faut se remettre en question.

Pas d’impact « Covid » depuis le début de la saison ?

Pas pour le moment mais j’ai bien peur que ce mois soit compliqué ! C’est un gros point d’interrogation (ndlr : le match de reprise initialement programmé samedi 15 janvier à Hyères a été finalement reporté). On espère qu’avec toutes les mesures prises, on arrivera à boucler le Championnat et il faut espérer ne pas vivre ce que l’on a vécu précédemment avec l’arrêt définitif alors que nous n’étions qu’à deux points du leader…

L’objectif demeure l’accession en National ?

Oui, il ne faut pas se le cacher. Maintenant on est en position favorable, c’est ce que je dis aux joueurs. On a voulu y être et il faut assumer et aller au bout. On vit, en tout cas, une super aventure. C’est génial de se retrouver à ce niveau dans ce championnat si difficile…

Avec neuf clubs méditerranéens dans le Groupe !

Effectivement, c’est d’autant plus compliqué. On bataille avec les clubs lyonnais ou de Bourgogne Franche-Comté et il faut aussi battre nos voisins du Sud ! Il y a beaucoup de clubs qui pourraient prétendre à l’accession. Quand on voit la liste des autres équipes méditerranéennes : Aubagne, Toulon, Martigues, Hyères, Fréjus Saint-Raphaël, Marignane Gignac, les réserves de Monaco et de Marseille, on voit la difficulté… Tous les week-ends, ce sont des matches équilibrés et c’est formateur pour tout le monde, les staffs, les joueurs.

« La malédiction martégale ! »

Depuis combien d’années êtes-vous à la tête de l’équipe grassoise ?

C’est ma 8ème année sur le banc de l’équipe première et je fête mes 30 ans de présence au club après ma première licence Poussin signée en 1991-1992 ! Je suis fidèle à Grasse !

Vous êtes parallèlement en formation DES cette saison…

Il fallait que je me mette à jour au niveau des diplômes. Ce qui suppose beaucoup de travail, d’investissement, et une vie de famille perturbée car, entre les entraînements, les matches et les déplacements à Clairefontaine ou à la Ligue pour suivre la formation, il ne reste pas beaucoup de temps. Parfois, j’étais en région, parisienne toute la semaine jusqu’au vendredi et ensuite j’enchaînais un match le samedi à Lyon ! Ce n’est pas toujours facile mais je m’adapte et je suis davantage rigoureux dans mon organisation quotidienne. J’ai aussi beaucoup appris de ce côté-là. 

Un dernier mot sur la Coupe de France qui ne vous a pas souri une nouvelle fois…

On est encore tombés sur Martigues ! Cela fait trois fois que l’on tombe sur eux ces dernières années ! J’étais à Clairefontaine et je me suis branché sur le tirage du 4ème tour, en direct du stade Vélodrome et là ? Premier match tiré : Martigues – Grasse ! Encore cette malédiction ! J’ai éteint le portable… On a perdu aux tirs au but (0-0, 5-3)… Cela dit, sortir de la phase régionale est toujours difficile. Après 6 tours, il ne reste que 5 clubs méditerranéens amateurs pour la phase nationale. Alors qu’il y en a parfois entre 10 et 15 selon les Ligues*. C’est donc plus difficile de sortir pour nous !

*Le nombre d’équipes qualifiées pour le 7ème tour (1er de la phase fédérale) dépend notamment du nombre de clubs engagés dans l’épreuve.

Classements

Ligue 1 : Nice (2ème), Marseille (3ème), Monaco (7ème).

National 2 : Grasse (2ème), Aubagne (4ème), Fréjus Saint-Raphaël (6ème), Martigues (7ème), Marignane Gignac (8ème), Monaco (9ème), Toulon (12ème), Hyères (14ème), Marseille (15ème).

National 3 : Cannes (3ème), Cannet-Rocheville (4ème), Côte Bleue (5ème), Istres (6ème), Nice (7ème), Rousset (9ème), Endoume Marseille (10ème), Athlético Marseille (11ème), Villefranche SJB (14ème), Mandelieu LN (15ème).

D1 Futsal : Toulon Elite Futsal (4ème)

D2 Féminine : Nice (2ème), Marseille (8ème).

U19 Nationales (1ère phase) : Marseille (2ème).

U19 Nationaux : Monaco (2ème), Nice (5ème), Marseille (6ème), Cannes (7ème), Toulon (10ème), Istres (11ème).

U17 Nationaux (D/E) : Marseille (4ème), Nice (10ème), Monaco (11ème), RFC Toulon (13ème), Air Bel Marseille (14ème) / Istres (4ème), Marignane Gignac (10ème), Le Pontet Vedène (13ème).

La Méditerranée n’a pas de club au niveau national en Ligue 2, National, D1 Féminine et D2 Futsal

Par Hervé Galand

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