RETOUR AUX SOURCES POUR SARAH BOUHADDI

Publié le 12/06/2019

Originaire de Cannes (Alpes-Maritimes), Sarah Bouhaddi (141 sélections) est de retour en Côte d’Azur pour France-Norvège (mercredi 12 juin, 21h00, Nice). L’occasion d’en savoir plus sur sa carrière.  

Quel a été votre parcours en catégories Jeunes avant de devenir joueuse professionnelle ?

J’ai commencé à Mouans-Sartoux avec les Garçons, de 8 à 12 ans, avant de continuer à évoluer en mixité dans le club de Mougins jusqu’à l’âge de 14 ans.

Quels souvenirs conservez-vous de ces jeunes années ?

C’était le temps de la découverte. Au début, j’hésitais entre le hand et le foot et mes parents m’avaient laissé le choix. Ayant été bien accueillie à Mouans-Sartoux, j’ai décidé de continuer dans ce club, grâce notamment à Didier Vivès, mon premier éducateur, qui m’a ensuite retrouvée à Mougins. Je jouais dans le champ et puis un jour, le gardien s’est blessé lors d’un tournoi. Je l’ai remplacé et ça s’est bien passé. Comme j’avais le gabarit pour évoluer à ce poste, on m’a poussée à poursuivre dans cette voie. Mais j’aimais bien jouer au centre du jeu. Je le fais d’ailleurs à l’entraînement quand c’est possible.

Vous avez également joué à Monaco ?

Après mes débuts en Côte d’Azur au sein de ces deux clubs formateurs, que je remercie pour m’avoir donné les bonnes bases éducatives à tous les niveaux, j’ai intégré, après avoir été repérée, le Centre National de Formation de Clairefontaine. La première année, il fallait que je sois licenciée dans un club de bon niveau pour jouer le dimanche, après les entraînements en semaine au Centre. C’est pour cela que j’avais signé à l’Omnium Sport de Monaco, proche de chez moi.

A l’époque imaginiez-vous réaliser une carrière au plus haut niveau ?

Non, je n’imaginais pas que j’allais évoluer si haut et vivre de ma passion. Au Centre, avec mes futures coéquipières Sonia Bompastor, Camille Abily et Hoda Lattaf notamment, on en parlait mais cela nous paraissait lointain et inaccessible, d’autant que le football féminin n’était pas encore structuré comme aujourd’hui.

Tout s’est finalement bien enchaîné avec des passages à Toulouse puis Juvisy, avant de rejoindre l’Olympique Lyonnais, où vous avez engrangé les titres, jusqu’en Equipe de France…

Effectivement, j’ai la chance d’évoluer dans un club qui a remporté de nombreux titres européens et nationaux. En sélections, il y a eu la victoire en Championnat d’Europe U19 puis l’Equipe de France A avec laquelle j’ai disputé quelques phases finales…

La Norvège dans tous les esprits

Onema Grace Geyoro :« On a pu suivre le match de la Norvège face au Nigeria. On prend toutes les équipes au sérieux et il faudra faire attention aux qualités de la Norvège. Même sans Ada Hegerberg, l’équipe a réussi à se qualifier donc il ne faut pas la sous-estimer. On a un peu le même style de jeu, c’est très technique et elles sont fortes sur coups de pied arrêtés ».

Delphine Cascarino : « Ça fait plaisir de voir comment le public répond présent pour la compétition et pour nous. On a regardé le match Norvège-Nigeria. On a pu analyser comment l’équipe norvégienne joue. On sait que ce sera plus agressif physiquement, à nous donc de hausser notre niveau. Elles vont presser haut et se projettent vite. On les prend très au sérieux ».

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