SANDRINE SOUBEYRAND : « ON A HÂTE D’EN DÉCOUDRE »

Publié le 06/07/2017

Les Bleues entreront en scène au Tour Elite UEFA U17 Féminine dans une semaine jour pour jour (vendredi 24 mars, 19h00 à Martigues) face à la Russie. Entretien avec le sélectionneur avant ce premier match qui promet beaucoup.

 

Sandrine, la compétition se rapproche à grands pas, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Un état d’esprit positif et optimiste ! Ce n’est pas parce qu’on accueille cette compétition que l’on doit avoir plus de pression. On a comme objectif la qualification donc nous sommes ambitieuses mais pleines d’humilité également car on sait bien que les autres équipes ont le même objectif que nous. Après c’est vrai que depuis le temps qu’on sait qu’on joue en Provence, on a hâte d’en découdre !

Quand récupérez-vous vos joueuses ?

Lundi midi (Lundi 20 mars) à Clairefontaine. On reste trois jours sur place et on descend à Aix dans la foulée.

Vous avez effectué deux stages en début d’année (à Salou contre l’Angleterre et l’Allemagne puis deux nouveaux matches contre l’Allemagne à Clairefontaine), comment jugez-vous cette préparation ?

L’objectif était que les filles soient opposées à des adversaires de haut niveau, qu’elles puissent se jauger face à ce qui se fait de mieux en termes d’adversité. A cet âge-là, il y a un double objectif : se qualifier pour des compétitions internationales mais aussi évaluer le potentiel pour le haut niveau. On n’apprend jamais plus que dans la difficulté. Jouer les Allemandes plusieurs fois de suite nous a permis de voir où l’on se situait par rapport à une des meilleurs nations de la catégorie, et ainsi de rectifier nos erreurs et corriger le tir. De toutes manières, nous allons encore travailler jusqu’au dernier jour.

Que savez-vous de vos adversaires justement (Grèce, Russie et Belgique) ?

On ne les connait pas trop malheureusement car nous n’avons pas d’images de ces équipes. On part dans l’inconnu certes mais en se disant que c’est aussi fort que l’Allemagne et on se met dans les conditions optimales pour en pas avoir de mauvaises surprises. Nous voulons être en capacité de répondre à tout type de football.

Un mot sur le trio méditerranéen de votre groupe (Lakrar, Cardia, Kouache) ?

Ce sont des joueuses aux qualités différentes mais qui font partie de la sélection depuis le début. Ce sont donc des éléments sur lesquels on s’appuie. Après, je n’aime pas trop parler à titre individuel mais disons que ce sont de forts potentiels qui ne demandent qu’à être développés. Encore une fois, à cet âge-là, rien n’est acquis, elles ont réalisé un beau parcours mais rien n’est fait !

Une fois n’est pas coutume, cette fois, vous aurez un public…

Oui, on joue presque toujours à l’étranger et c’est vrai que du coup, nous avons tendance à être recroquevillées, à vivre en vase clos. Jouer chez nous, c’est une donnée presque nouvelle qu’il faudra appréhender. Ce sera peut-être une pression supplémentaire pour mes joueuses mais c’est quelque chose qu’elles doivent apprendre à maîtriser, les données liées au contexte d’un match font partie intégrante du haut niveau.

PROGRAMME DU TOUR ELITE

Vendredi 24 mars

17h00 / Belgique – Grèce (Stade Saint-Exupéry, Marignane

19h00 / France – Russie (Stade Francis Turcan, Martigues)

Dimanche 26 mars

14h00 / Grèce – Russie  (Stade Saint Exupéry, Marignane)

16h00 / France – Belgique (Complexe sportif Georges Carcassonne, Aix-en-Provence)

Mercredi 29 mars  

16h00 / Grèce – France  (Complexe sportif Georges Carcassonne, Aix en Provence)

16h00 / Russie – Belgique (Stade Francis Turcan, Martigues)

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