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À partir de cette période de septembre, nous vous proposons de découvrir, de façon mensuelle, une personnalité locale dans le cadre de l’opération « Bénévole du Mois ». Premier chapitre avec Sabri Dhaouadi impliqué notamment dans le sport handicap.

Quel a été votre parcours dans le football ?

Avant de devenir dirigeant, j’ai été joueur au poste d’attaquant dans différents clubs de la région (voir encadré), dont l’OM dans mes jeunes années où j’ai été victime d’une grave blessure (fracture tibia-péroné). J’étais au fond du trou mais l’US Endoume m’a récupéré et, peu à peu, j’ai repris goût au football et à la compétition. J’ai ensuite fait une carrière honorable avec pour ambition : le plaisir de jouer sans chercher à devenir professionnel alors que j’ai eu des possibilités notamment en Tunisie. Je dois ainsi beaucoup à Endoume et aujourd’hui, j’essaie de rendre au club ce qu’il m’a donné.

Au poste de directeur sportif ?

Oui, je préfère dire responsable sportif. J’ai tout fait au sein du club, j’ai entraîné les jeunes, j’ai rentré des licences, me suis occupé de la buvette, des tablettes… Actuellement, je ne compte pas mes heures. Parfois je commence à 7h30 et je finis à 03h00 du matin ! Mais j’aime ça. Il y a beaucoup de travail pour structurer le club, dirigé par Patrick Michelucci, riche de 600 licenciés environ.

Depuis quand êtes-vous en fonction ?

Cela fait deux ans. J’ai pratiquement commencé au moment du Covid, du confinement et de tous les soucis liés à l’épidémie mais peu importe. Je me suis attelé à la tâche avec entrain et contrairement à ce que l’on pourrait penser, il y avait beaucoup de travail !

Particularité importante, vous avez développé une section « Foot Amputé ». Qu’en est-il exactement ?

À l’origine, cela vient d’une aide que j’ai voulu apporter à un ancien coéquipier. À l’époque, je jouais à l’Ile Rousse en Corse et j’ai appris l’accident survenu à Jérôme Raffetto d’Hyères, fauché par une voiture sur un parking alors qu’il se rendait à l’entraînement. Il m’avait fait marquer mon premier but avec Endoume en CFA lorsque j’avais 18 ans. Je n’ai jamais oublié ses conseils et son soutien. Du coup, je me suis dit : « je vais me battre pour mon ami amputé d’une jambe ». De son côté, il s’est accroché et a contribué à fonder l’Equipe Française de Football pour Amputés auprès de laquelle j’ai été nommé directeur technique. Je suis au contact des joueurs pour les aider et sensibiliser les instances dont la FFF, et j’ai créé une section à Endoume.

Vous vous êtes ainsi particulièrement investi dans cette noble mission ?

Oui, cela me tient à cœur. Ces joueurs sont de véritables athlètes avec un état d’esprit remarquable. Sans mauvais jeu de mots, ils sont tous sur le même pied d’égalité. Je veux contribuer à prolonger leur rêve de footballeur même si leur carrière dans le foot traditionnel s’est brisée net. Ils jouent avec des béquilles, s’entraînent au club et sont heureux de se retrouver sur le terrain tout simplement. Malheureusement, il n’y a pas d’autres sections à Marseille pour organiser des matches.

Vous êtes, par ailleurs, impliqué dans d’autres disciplines liées au football ?

Oui effectivement, je m’occupe aussi du Cécifoot à Endoume. C’est un peu la même démarche. L’objectif est d’aider ces footballeurs qui méritent toute notre attention !

Sur le sable

Outre une belle carrière dans le football amateur à l’OM, Endoume à plusieurs reprises, à l’Ile Rousse, au 1^er Canton, Côte Bleue, La Cayolle, Marignane, Fos-sur-Mer, au SMUC et à l’Etoile du Sud, Sabri Dhaouadi a été vainqueur du National Beach Soccer FFF avec l’équipe de La Grande-Motte (Hérault). Le Beach est l’une de ses passions premières puisqu’il est également attaché aux Minots du Panier Marseille (après une expérience en Espagne et à Tahiti), et occupe, actuellement en parallèle, la fonction de sélectionneur national… des Seychelles ! D’où un emploi du temps singulièrement rempli ! « Je jongle avec tous mes postes. Même au cœur de l’Océan Indien, je travaille à distance pour Endoume ! »

Véritable outil de valorisation des bons comportements dans les territoires, le dispositif Carton vert permet de récompenser des jeunes joueuses/joueurs qui se font remarquer pour leurs bonnes attitudes. La Méditerranée a terminé en tête des instances participantes au nombre de Cartons Verts !

« Le Carton Vert s’inscrit dans le Programme Educatif Fédéral (PEF) avec l’objectif d’encourager, de valoriser et de développer les bons comportements chez nos jeunes joueurs et joueuses dès l’entrée au niveau régional (U14 et U18 Féminines), explique Claire Chambon, Conseillère Technique Régionale chargée du Développement et de l’Animation des Pratiques. Malgré l’arrêt prématuré de la saison 2020-2021, 109 Cartons Verts ont été distribués à 90 jeunes joueurs et joueuses de notre Ligue ! Pour une première c’est une vraie réussite puisque ce résultat nous place en tête sur le plan national ! Fort de ce succès, ce dispositif est étendu cette saison au nouveau championnat U18 Futsal. Par ailleurs, une dotation de maillots sera prochainement attribuée dans des conditions restant à définir. »

Grandes lignes du Dispositif

• Au cours d’une rencontre, 3 Cartons Verts maximum peuvent être attribués par l’Arbitre et les deux Educateurs.
• Il n’y a aucune obligation de délivrance, le Carton Vert est décerné uniquement dans le cadre de bonnes attitudes.
• À l’issue du match, concertation des éducateurs et de l’arbitre et désignation du ou des joueurs lauréats. L’information est alors notifiée sur la FMI de la même manière que pour l’attribution des cartons jaunes ou rouges : Un Carton (vert) à cocher / Un joueur à identifier / Une valeur à associer, cette valeur peut être : Plaisir / Respect / Engagement / Tolérance / Solidarité.

Lauréats Championnats de Ligue 2020-2021

Alpes : Thairon Hidalgo (Gap), Danielle Cohen (non renseigné), Laetitia Valentini (non renseigné), Mdogo Lihan (non renseigné).

Côte d’Azur : Nesrine Derouiche, Andreja Maciulskyte, Allisson Ravelli, Alexandre Sun (Cannes), Lucas Diez Giran (Cagnes Le Cros), Nolan Courville (Monaco), Erin Mourot, Jade Bordonado, Flavio Dorr, Marine Guérin (Cavigal Nice), Maimana Bennour, Alicia Francheteau, Lola Valentini (Carros), Quentin Beaudequin, Melvyn Sprenger (Mougins), Maeva Bonardello, Antoine Maiffret, Shams Majdi, Amandine Calcagno (OGC Nice), Yanis Osmani Bautier, Soraya Bergachi, Coline Minazzo Cristiani (Grasse), Mila Croci (Mouans-Sartoux).

Grand Vaucluse : Adam El Ouarat, Adem Fadil (Le Pontet Vedène), Marine Juston, Alicia Berthelet, Camille Bonvalot, Laura Damian, Anaelle Latour, Carla Liou, Chloé Rocher (Avignon), Khouloud Chbab (Carpentras), Carla Buch, Camille Bertello (Monteux), Maeva Celeste Mimoun, Lena Agnel, Jessynda Bennader, Manon Carta, Marina Gauthier, Elsa Malgouyres (Courthezon), Andrea Gallian, Kaina Taillefer (Pertuis), Orlane Thiefin, Delhia Boudjema, Ophélie Meloni, Jade Padreddii (La Tour d’Aigues).

Provence : Diego Lopez (Gémenos), Morgane Skolozdrzy (Grans), Soiyfati Ali, Nora Bertot, Lili Claire Conesa, Gianni Panariello (ASPTT Marseille), Zina Boudouha, Daphné Saint Pé (Aubagne), Allan Cappai (Malpassé Marseille), Emma Rodier (Rousset), Mohamed Amine Dif, Nael Khalfaoui, Matis Rico (Istres), Carla Aillaud, Maelys Judicien (Marignane Gignac), Ethan Cortes (O. Marseille), Yaelle Chan Stung Yun, Théo Fabbri, Mathieu Gallardo, Hussein Rihan (Aix-en-Provence), Kilian Ducloux, Kalil Bouali (Air Bel Marseille), Nais Brunet, Milla Hedab (Miramas), Cloé Blanc, Danielle Eyniga Ebanga, Carla Marie Marchi, Leane Picquart, Elora Reinard (Pélissanne).

Var : Soheib Moussaoui, Kelvyn Macret Pontillo, Chloé Jakubowiez, Marwa Jourani (Fréjus Saint-Raphaël), Yohanan Kagambega, Téo Lachèvre (La Garde), Enzo Aka, Kenzy Sif, Fatene Dridi, Alexandra Moritz (Toulon).

En gras : Carton Vert à plusieurs reprises.

Les Districts des Alpes et de Côte d’Azur ont, par ailleurs, également appliqué le dispositif dans leurs propres compétitions.