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Pierre Sirinelli nous a quittés à l’âge de 89 ans. Les obsèques ont eu lieu ce mercredi 17 mars, en présence de Noël Mannino, le Secrétaire Général et représentant de la Ligue Méditerranée.

En fonction pendant plus de 30 ans à la Commission Régionale de Discipline de la Ligue, comme Président puis, par la suite, comme membre à part entière sous la présidence de Noël Mannino, Pierre Sirinelli restera comme une figure historique de l’Institut régional méditerranéen.

Dans un article du magazine Foot Méditerranée qui lui avait été consacré en Mai 2015, ce dernier expliquait tout le bonheur qu’il éprouvait et la satisfaction qu’il retirait de ce bénévolat accordé au monde du ballon rond amateur.  

« Je consacre une partie de mon temps à cette activité au sein de la Ligue et j’y suis, dans la mesure du possible, tous les mercredis. C’est une fonction bénévole au service des autres mais j’en retire aussi une satisfaction personnelle. Il n’y a pas spécialement de plaisir à sanctionner mais sans ordre et le respect des règlements, il n’y aurait pas de football. La Commission de Discipline est bien connue des clubs et nous agissons toujours en notre âme et conscience en nous référant aux textes réglementaires. »

La Ligue Méditerranée présente ses condoléances attristées à sa famille et à ses proches.

Le nouveau Conseiller Technique Départemental, chargé du Projet de Performance Fédéral (CTD PPF) du District Grand Vaucluse, prendra officiellement ses fonctions le 1^er avril prochain. En attendant, il évoque sa belle carrière d’attaquant et ses missions de CTD.

Quel a été votre parcours de joueur ?

J’ai pris ma première licence en 1984 à Metz, à l’âge de 6 ans. En Lorraine, j’ai fait toutes mes classes et j’y ai vécu six saisons professionnelles en évoluant aux côtés de grands joueurs : Lionel Létizi, Frédéric Meyrieu, Robert Pirès, Sylvain Kastendeuch, Jocelyn Blanchard, Emmanuel Adebayor, Mamadou Niang pour ne citer qu’eux. En 1998, nous avions été vice-Champions de France, battus au goal-average par Lens ! J’ai joué également en Coupe Intertoto et en qualifications de Ligue des Champions.

Vous avez également connu d’autres clubs…

J’ai effectivement été prêté à Louhans-Cuiseaux, pour une période de huit mois, avant de jouer au Havre en D2 durant un an et demi. Ensuite, je suis parti à l’étranger. J’ai rejoint l’entraîneur-adjoint Didier Philippe, que je connaissais bien, à Sarrebruck en Bundesliga 2 et 3 où j’ai été meilleur buteur du club. Je garde de bons souvenirs de cette période. Une fois, on a joué devant 60 000 personnes. C’est un autre monde !

L’Allemagne vous a bien réussi puisque vous avez ensuite été sacré Champion avec Fribourg ?

Oui en Bundesliga 2 avant de monter et de vivre des matches inoubliables chez le Bayern Munich de Ribéry ou à Dortmund devant le fameux « mur jaune » des supporters. Les stades et les infrastructures sont magnifiques en Allemagne et l’ambiance également. Ensuite, j’ai fini ma carrière à Dudelange au Luxembourg (doublé Coupe-Championnat) puis à Amnéville en National 3.

Avec l’honneur de revêtir le maillot bleu au cours de votre parcours ?

J’ai connu la sélection Espoirs de Raymond Domenech avec notamment la finale du Festival de Toulon 1998 que l’on a malheureusement perdue face à l’Argentine de Riquelme. On avait une bonne équipe avec des joueurs qui sont ensuite passés en A : Landreau, Camara, Silvestre, Dabo, Moreira, Saha…

À quel moment, êtes-vous passé du côté des entraîneurs ?

À Amnéville, j’ai commencé à passer mes diplômes en étant éducateur auprès de jeunes et c’est à Holtzwihr en Alsace que j’ai vraiment franchi le pas en dirigeant l’équipe des U16 R1 puis des seniors R2. Je suis ensuite allé à Colmar où j’ai coaché la réserve en R3 et R2, en occupant parallèlement le poste d’éducateur spécialisé et en étant responsable du pôle formation et d’une section sportive. Je pense bien connaître la préformation et la formation des jeunes joueurs.

Comment êtes-vous arrivé dans le Vaucluse ?

En fait, j’y venais souvent en vacances chez des amis à l’Isle-sur-Sorgue et mon épouse et moi sommes tombés amoureux de la région. J’ai vu l’annonce du District Grand Vaucluse et j’ai postulé. C’est un projet professionnel couplé à un projet de vie… au soleil. Une première, je n’ai jamais vécu dans le Sud tout au long de ma carrière !

Connaissiez-vous les missions d’un CTD ?

J’en avais une idée générale en officiant dans la formation et en ayant été au contact de techniciens de Ligue et de Districts dans le Grand Est mais il faut que j’approfondisse les missions. À cet effet, j’ai passé une semaine très instructive aux côtés de Ludovic Graugnard, avant son départ à Toulouse, et de Mounir Ben Salah, le CTD chargé du développement et de l’animation des pratiques. Je vais notamment travailler, au contact des clubs, sur les sélections départementales de jeunes dans un triple projet éducatif, scolaire et sportif. Il va y avoir également la mise en place de centres de perfectionnement technique à partir des U12. Sans oublier la formation d’éducateurs CFF2 et CFF3, tout en étant membre du jury BMF et BEF au niveau Ligue.

Même si la saison est particulière, le travail ne va pas manquer…

Oui il y a beaucoup de travail en perspective. Je vais m’inscrire dans la continuité de Ludovic. J’ai vraiment envie de transmettre mon expérience aux jeunes et aux éducateurs et d’aller à la rencontre des clubs. Des missions incontournables et passionnantes !

Joël Muller : « Une trajectoire logique »

Jonathan Jäger a connu de nombreux entraîneurs au cours de sa carrière dont Albert Cartier, Gilbert Gress, Jean Fernandez, Philippe Hinschberger, Thierry Uvenard et Joël Muller (ancien Président de l’Unecatef) qui en conserve un bon souvenir : « Au-delà de ses talents d’attaquant et de buteur, de sa technique et de sa vivacité, c’était un joueur à l’esprit collectif bien intégré au sein d’un groupe. Une qualité très importante pour l’équilibre d’une équipe. Je n’ai jamais eu de problème avec lui, en particulier lorsque je le laissais sur le banc du fait de la concurrence. Je ne suis pas surpris qu’il se soit orienté vers la carrière d’éducateur et d’entraîneur pour transmettre son vécu. C’est une trajectoire de carrière logique et un bon recrutement pour le District du Grand Vaucluse ! »

Avec 73,02% des voix, le Président de la FFF, Noël Le Graët, a été réélu pour un nouveau mandat de quatre ans. Eric Borghini, Président de la Ligue Méditerranée et colistier, poursuit sa mission auprès de l’Arbitrage au sein du Comité Exécutif.

Il n’y a pas eu de suspense ! La liste NLG « Le club au cœur du jeu », menée par le Président en exercice, a nettement devancé ses concurrentes lors de l’élection fédérale du samedi 13 mars (25,11% pour la liste de Frédéric Thiriez et 1,87% pour celle de son homologue Michel Moulin).

« Je suis content d’être réélu, a déclaré Noël Le Graët à l’issue de l’AG élective. Le football amateur et le football professionnel ont fait leur choix, je les en remercie. J’ai fait le tour de toutes les Ligues régionales avec mon équipe. Les personnes que j’ai rencontrées avaient des questions. Elles ont envie de reprendre le foot et les compétitions mais j’ai senti que les amateurs faisaient confiance à la FFF. J’irai au bout de mon mandat, sinon je ne me serais pas représenté mais je souhaite aussi préparer mon successeur. » 

Des propos prononcés avant d’évoquer la situation sanitaire et les engagements de la FFF envers le football amateur qui seront maintenus.

Noël Le Graët, en poste depuis 2011, a donc nettement, et une nouvelle fois, bénéficié de la confiance du monde du football. Ses missions fédérales se poursuivront ainsi jusqu’en 2024 aux côtés de ses colistiers dont Brigitte Henriques, Vice-Présidente déléguée, et Eric Borghini.

Depuis toujours, la Méditerranée est représentée au plus haut niveau au sein de la Fédération. Le 7^ème Président de la Ligue perpétue ainsi la tradition inaugurée par le premier d’entre eux, Félix Abelly, élu en 1920 et qui fut Président de la délégation fédérale en zone non occupée en temps de guerre. Ses successeurs, Louis Pelletier (1949), vice-Président de la FFF, et Vincent Guieu (1961) au même poste, ont dirigé la Ligue au bord de la Grande Bleue tout en ayant l’esprit à Paris pour des missions nationales. Marcel Nivière, élu pour sa part en 1979, est resté dans le droit fil en occupant une place de choix au Conseil Fédéral, sous la direction de Fernand Sastre puis de Jean Fournet-Fayard.

Jacques Bistagne, 5ème Président (1997-2001), occupa diverses fonctions au sein de commissions fédérales avant l’avènement d’Alain Porcu à la présidence de l’instance méditerranéenne (2001-2016). Ce dernier fut l’un des pionniers et des membres éminents du Bureau Exécutif de la Ligue du Football Amateur (LFA), tout en étant, à la fin de son mandat, chef de délégation de l’équipe de France Beach Soccer.

Enfin, Eric Borghini, porté à la tête de la LMF en 2016 et brillamment réélu en novembre dernier, se positionne parmi les chefs de file méditerranéens en occupant le double rôle de membre du Comité Exécutif de la FFF et de Président de la Commission Fédérale des Arbitres.

Deux postes permettant à la Méditerranée de rayonner au niveau national. Elle qui figure parmi les plus belles instances régionales depuis un siècle !

Comité exécutif 2021-2024

Président : Noël LE GRAËT (photo FFF).
Vice-présidente déléguée : Brigitte HENRIQUES.
Secrétaire Générale : Laura GEORGES.
Trésorier Général : Phillipe DIALLO.
Membres : Jean-Michel AULAS, Éric BORGHINI, Albert GEMMRICH, Hélène SCHRUB, Marc KELLER, Philippe LAFRIQUE, Pascal PARENT, Jamel SANDJAK.