CANDIDATS ARBITRES : UN BON CRU 2017

Les résultats des examens d’arbitres FFF ont été dévoilés par la Fédération. La Ligue Méditerranée obtient un bon bilan d’ensemble avec huit candidats admis sur dix et trois majors de promotion :

Candidats admis

Clément Fabry major de promotion (candidat Fédéral 4, photo)

Ahmed Taleb (Filière Espoir)

Florian Goncalves De Araujo major de promotion (Arbitre Assistant Fédéral 3)

 

Marouane Abbad El Andaloussi (Candidat Arbitre Futsal 2)

Hachim Abdallah (Candidat Arbitre Futsal 2)

Aurélien Uzan (Candidat Arbitre Beach Soccer)

Foed Darraz (Jeune Arbitre de la Fédération)

Maxime Dago (Jeune Arbitre de la Fédération)

Candidats non admis :

Kevin Cortes (candidat Fédéral 4)

Mélanie Zafrilla (Fédérale Féminine 2)

LA MEDITERRANEE CHAMPIONNE DES CHAMPIONS !

Avec le 8ème titre de l’AS Monaco, la Méditerranée enrichit son palmarès. En compétitions professionnelles (Ligue 1, Ligue 2, Coupe de France, Coupe de la Ligue, Trophée des Champions), notre région se positionne au sommet devant Paris Ile-de-France et Rhône-Alpes. Voici le classement des trois premières Ligues au palmarès de chaque épreuve :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LIGUE 1

Méditerranée (Marseille 9, Monaco 8, Nice 4) : 21 Titres

Rhône-Alpes (Saint-Etienne 10, Lyon 7) : 17 Titres

Atlantique (Nantes 8) et Paris-IdF (Paris SG 6, RC Paris 1, Red Star 1) : 8 Titres

 

LIGUE 2

Nord-Pas-de-Calais (Lens 4, Lille 4, Valenciennes 2) : 10 Titres

Rhône-Alpes (Lyon 3, Saint-Etienne 3, Grenoble 2, Evian 1) : 9 Titres

Lorraine (Nancy 4, Metz 3, FC Nancy 1) : 8 Titres

 

COUPE DE FRANCE

Paris-IdF (Paris SG 11, Red Star 5, RC Paris 5, CASG 2, Pantin 1, CA Paris 1, Club Français 1) : 26 Coupes

Méditerranée (Marseille 10, Monaco 5, Nice 3, Cannes 1) : 19 Coupes

Rhône-Alpes (Saint-Etienne 6, Lyon 5) : 11 Coupes

 

COUPE DE LA LIGUE

Paris-IdF (Paris SG 7) : 7 Coupes

Méditerranée (Marseille 3, Monaco 1) : 4 Coupes

Aquitaine (Bordeaux 3) : 3 Coupes       

                       

TROPHEE DES CHAMPIONS

Rhône-Alpes (Lyon 7) : 7 Trophées

Paris-IdF (Paris SG 6) : 6 Trophées

Méditerranée (Marseille 3, Monaco 1) : 4 Trophées

 

TOTAL GENERAL

1  Méditerranée : 55 Titres et Coupes

2 Paris-Ile de France : 54 Titres et Coupes

3 Rhône-Alpes : 46 Titres et Coupes

*Prise en compte dans le palmarès général des autres victoires en Ligue 2 (Méditerranée, Paris-IdF) et en Coupe de la Ligue (Rhône-Alpes) non répertoriées dans les trois premières places des différentes catégories.

*Ces statistiques ne prennent pas encore en compte les nouvelles Ligues issues des fusions régionales.

RENCONTRE ARBITRES ET DÉLÉGUÉES FÉMININES

Un rassemblement des Arbitres et Déléguées Féminines s’est tenu au Centre Regain de Sainte-Tulle (Alpes de Haute-Provence). L’occasion de réunir les deux corporations lors d’un week-end de travail spécifique et d’échanges.

 

Le séminaire s’est déroulé sous la houlette de la Commission Régionale de Féminisation, sa Présidente Véronique Lainé, de Noël Mannino, Secrétaire Général de La Ligue Méditerranée, Délégué LFP, et de la Commission Régionale de l’Arbitrage et son Président, Didier Falcone.

 

 

C’est avec un plaisir non dissimulé, que se sont retrouvés ces deux corps de la famille du football.

Les présentations des équipes d’encadrants et des nouvelles participantes passées, les ateliers en binôme Arbitre / Déléguée pouvaient débuter.

Avec les intempéries, ce n’est pas sur le rectangle vert mais en salle, que les formateurs ont abordé le thème  de « La gestion de conflits sur les bancs de touche ».

L’équipe de formateurs se distribuant les rôles avec un certain brio, les binômes se devaient d’être à la hauteur de leurs fonctions. Certaines situations cocasses mais très proches de la réalité, ont donné lieu à nombre de commentaires et fous rires.

Les débriefings de chacune des situations rencontrées ont été riches en échanges entre les arbitres et déléguées toujours aussi avides de connaissances.

Le dimanche matin, les arbitres féminines retrouvèrent le terrain et le soleil afin de travailler leur physique, leur placement, alliant bonne humeur et sérieux tout au long des exercices et tests effectués.

 

KARIM ABED EN FINALE DE LA COUPE DE FRANCE

L’arbitre varois fait partie de l’équipe arbitrale désignée pour la finale de la Coupe de France entre Paris SG et Angers (27 mai au Stade de France) : Benoît Bastien (central), Frédéric Haquette et Julien Pacelli (assistants), Amaury Delerue et Jérôme Miguelgorry (arbitres additionnels), Karim Abed (4ème arbitre). Félicitations à notre sifflet méditerranéen !

LES LAUREATS ET PROMUS DE L’ARBITRAGE

La saison touche à sa fin et on connaît désormais les premiers arbitres promus pour la saison 2017-2018. Nicolas Pezzoli, l’un des formateurs, évoque en quelques mots les cinq lauréats (Steven Torregrossa, Justine Catania, Romy Fournier, Salim Tsalbi, Ahmed Taleb).

 

Steven Torregrossa (Provence) : Arbitre Assistant Fédéral 3 (AAF3)

« Un garçon intelligent qui a réussi à mettre une croix sur sa carrière de Central pour devenir Assistant. De grosses capacités d’adaptation et des capacités théoriques bien au-dessus de la moyenne. »

Justine Catania (Côte d’Azur) : Féminine Fédérale 2 (FEF2)

« Une fille mâture, sérieuse, déterminée. Son vécu personnel lui donne de la force sur le terrain. Elle n’a peut-être pas les capacités théoriques les plus développées mais une volonté d’avancer à toute épreuve. »

Romy Fournier (Var) : Féminine Fédérale 2 (FEF2)

« Elle a plus de facilités en théorie que Justine mais se comporte différemment sur le terrain. Je dirais qu’elle est plus rêveuse tout en ayant de fortes capacités d’apprentissage. »

Salim Tsalbi (Côte d’Azur) : Jeune Arbitre de la Fédération (JAF)

« Une belle surprise car je ne l’attendais pas à ce niveau. Son insouciance de la jeunesse a été un atout et sa fin de saison a été meilleure, ce qui lui a permis de passer au-dessus. »

Ahmed Taleb (Côte d’Azur) : Talent

« Très complet en théorie et en pratique, il possède les qualités pour aller très haut. Ahmed doit cependant faire attention à ne pas s’enflammer mais sa forte personnalité et sa volonté de réussir devraient faire la différence. »

Ahmed Taleb deviendra Fédéral 4 sous réserve de réussite aux examens théoriques d’admissibilité programmés en juin.

Outre Nicolas Pezzoli, Maxime Appruzese, Jules Telliez, David Mézouar, Rémy Rasclard et Anthony Sarlin ont fait partie des formateurs des cinq lauréats.

 

CANDIDATS 2017-2018

F4 : Kevin Cortes et Clément Fabry

AAF3 : Florian Goncalves

JAF : Maxime Dago et Foed Darraz

Féminine F2 : Mélanie Zaffrilla

Futsal : Marouane Abbad El Andaloussi et Hachim Abdallah

Beach Soccer : Aurélien Uzan

 

LA SECTION SPORTIVE EN QUÊTE D’EXPÉRIENCE

La section sportive du Lycée Victor Hugo de Carpentras a participé au Championnat de France UNSS de Foot Féminin. Championnes inter-académique après avoir battu le Lycée Monteil de Rodez (2-0), les Vauclusiennes ont pu se frotter au plus haut niveau pour parfaire leur apprentissage.

 

Placées dans une poule difficile, celles que l’on surnomme les « Phénos » s’inclinaient d’un petit but face à la section sportive des Girondins de Bordeaux ainsi que face à la section de l’En Avant Guingamp (ces deux équipes se retrouveront en finale pour voir triompher les joueuses des Côtes d’Armor). La victoire contre la section de Juvisy, obtenue aux tirs au but suite à un score vierge, n’était pas suffisante pour éviter la dernière place du groupe. En match de classement pour la 7e/8e place, les Carpentrassiennes affrontaient la section sportive du LOSC. Une nouvelle défaite (2-1) scellait le sort des joueuses de PACA.

« Il y a deux ans, nous avions échoué en finale mais, cette saison, notre effectif est inexpérimenté au niveau national, explique Christophe Cattelain, responsable de la section méditerranéenne. Les meilleures de notre effectif jouent seulement au niveau Ligue. Nous sommes déçus car nous visions mieux et nous aurions dû mieux faire lors de cette compétition. Se frotter à des footballeuses qui s’entraînent dans des sections sportives de clubs de D1 Féminine doit faire progresser. C’est ce que les filles doivent retenir de cette expérience : s’entrainer encore plus et encore mieux. Notre objectif sera d’y retourner mieux armés, la saison prochaine, avec un effectif quasi-identique, puisque seule deux terminales figuraient dans notre effectif de 16 joueuses ».

FOCUS SECTION

Elle a été lancée en 2009.

Elle est pilotée par la Ligue Méditerranée.

L’établissement scolaire, la Ville de Carpentras et le club support de l’AC Avignon sont les partenaires de cette réalisation.

78 joueuses sont passées par la section du Lycée Victor Hugo lors des 8 saisons d’existence. Nombreuses sont celles qui évoluent aujourd’hui dans les championnats nationaux en France et certaines aux Etats-Unis.

La section a obtenu le titre de champion de France UNSS de Foot à 7 en 2010 et a été vice-champion de France UNSS de Foot à 11 en 2015.

Chaque année un concours d’entrée est organisé pour renforcer les effectifs. Cette saison, il aura lieu le mercredi 10 mai (dossier de candidature à renvoyer à la Ligue Méditerranée avant le 28 avril).

 

PREMIER SÉMINAIRE « FEMMES DE FOOT EN MÉDITERRANÉE »

La Commission Régionale de Féminisation, présidée par Véronique Lainé, a réuni, au siège de la Ligue en présence du Président Eric Borghini notamment, quelques acteurs et actrices du foot régional, forces vives ayant des rôles essentiels à jouer au sein des clubs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Michèle Chevalier, Présidente de la Commission Fédérale de Féminisation, et Frédérique Jossinet, Responsable de la Féminisation et du développement de la pratique, sont intervenues et ont rappelé les axes fédéraux, d’où nous sommes partis et où nous en sommes.

En 2019, la France franchira une nouvelle étape avec la réception de la Coupe du Monde Féminine, l’objectif est aussi d’apporter et de laisser un héritage sur les différents territoires.

Eric Borghini, Président de la Ligue et membre du Comex notamment en charge de l’arbitrage, a rappelé l’axe 2 de la politique régionale : développer la pratique féminine, l’encadrement féminin et l’arbitrage.

Des ateliers de travail ont été formés et chacun a pu mettre à contribution ses idées, besoins, suggestions.

Véronique Lainé, Présidente de la CRF, a expliqué que grâce à eux, à ce travail collectif, un plan d’actions régional serait établi car il est primordial que tous les acteurs, intervenants puissent participer et donner leur avis.

Les actions de la CRF seront décidées en fonction  de ces retours, car on ne gagnera rien en avançant chacun dans son coin, il faut être proche du terrain si on veut être efficace.

Suite à cette matinée bien chargée, les participants ont pu se restaurer et ont été invités à assister à la rencontre du Tour Élite U17F France / Belgique.

 

SANDRINE SOUBEYRAND : « ON A HÂTE D’EN DÉCOUDRE »

Les Bleues entreront en scène au Tour Elite UEFA U17 Féminine dans une semaine jour pour jour (vendredi 24 mars, 19h00 à Martigues) face à la Russie. Entretien avec le sélectionneur avant ce premier match qui promet beaucoup.

 

Sandrine, la compétition se rapproche à grands pas, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Un état d’esprit positif et optimiste ! Ce n’est pas parce qu’on accueille cette compétition que l’on doit avoir plus de pression. On a comme objectif la qualification donc nous sommes ambitieuses mais pleines d’humilité également car on sait bien que les autres équipes ont le même objectif que nous. Après c’est vrai que depuis le temps qu’on sait qu’on joue en Provence, on a hâte d’en découdre !

Quand récupérez-vous vos joueuses ?

Lundi midi (Lundi 20 mars) à Clairefontaine. On reste trois jours sur place et on descend à Aix dans la foulée.

Vous avez effectué deux stages en début d’année (à Salou contre l’Angleterre et l’Allemagne puis deux nouveaux matches contre l’Allemagne à Clairefontaine), comment jugez-vous cette préparation ?

L’objectif était que les filles soient opposées à des adversaires de haut niveau, qu’elles puissent se jauger face à ce qui se fait de mieux en termes d’adversité. A cet âge-là, il y a un double objectif : se qualifier pour des compétitions internationales mais aussi évaluer le potentiel pour le haut niveau. On n’apprend jamais plus que dans la difficulté. Jouer les Allemandes plusieurs fois de suite nous a permis de voir où l’on se situait par rapport à une des meilleurs nations de la catégorie, et ainsi de rectifier nos erreurs et corriger le tir. De toutes manières, nous allons encore travailler jusqu’au dernier jour.

Que savez-vous de vos adversaires justement (Grèce, Russie et Belgique) ?

On ne les connait pas trop malheureusement car nous n’avons pas d’images de ces équipes. On part dans l’inconnu certes mais en se disant que c’est aussi fort que l’Allemagne et on se met dans les conditions optimales pour en pas avoir de mauvaises surprises. Nous voulons être en capacité de répondre à tout type de football.

Un mot sur le trio méditerranéen de votre groupe (Lakrar, Cardia, Kouache) ?

Ce sont des joueuses aux qualités différentes mais qui font partie de la sélection depuis le début. Ce sont donc des éléments sur lesquels on s’appuie. Après, je n’aime pas trop parler à titre individuel mais disons que ce sont de forts potentiels qui ne demandent qu’à être développés. Encore une fois, à cet âge-là, rien n’est acquis, elles ont réalisé un beau parcours mais rien n’est fait !

Une fois n’est pas coutume, cette fois, vous aurez un public…

Oui, on joue presque toujours à l’étranger et c’est vrai que du coup, nous avons tendance à être recroquevillées, à vivre en vase clos. Jouer chez nous, c’est une donnée presque nouvelle qu’il faudra appréhender. Ce sera peut-être une pression supplémentaire pour mes joueuses mais c’est quelque chose qu’elles doivent apprendre à maîtriser, les données liées au contexte d’un match font partie intégrante du haut niveau.

PROGRAMME DU TOUR ELITE

Vendredi 24 mars

17h00 / Belgique – Grèce (Stade Saint-Exupéry, Marignane

19h00 / France – Russie (Stade Francis Turcan, Martigues)

Dimanche 26 mars

14h00 / Grèce – Russie  (Stade Saint Exupéry, Marignane)

16h00 / France – Belgique (Complexe sportif Georges Carcassonne, Aix-en-Provence)

Mercredi 29 mars  

16h00 / Grèce – France  (Complexe sportif Georges Carcassonne, Aix en Provence)

16h00 / Russie – Belgique (Stade Francis Turcan, Martigues)

COUPE : LE FABULEUX PARCOURS DE GARDANNE

Il y eu deux explosions, ce jour-là. Une aux abords de Reggane, au milieu du désert algérien, où la France venait d’effectuer le 1er tir nucléaire de son histoire. Et une autre du côté d’Arles, sur l’autre rive de la Méditerranée, qui elle irradia de bonheur toute la France du foot. Et contribua à la légende de la Coupe de France, écrivant sans aucun doute l’une de ses plus belles pages…

 

Ce dimanche 14 février 1960, l’AS Gardanne, club de Promotion d’Honneur, se qualifiait pour les 8èmes de finale de la Coupe de France en éliminant Toulouse, cador de la 1ère Division (3-2). Paul Peyracchia était l’un des attaquants vedettes de ce groupe. « Vous savez, cette histoire, je la connais par cœur ! » se hâtera-t-il de confier, en préambule de cet entretien. Plus d’un demi-siècle plus tard, l’émotion est toujours aussi vive. Flash-back.

 

PEYRACCHIA : « ON N’ALLAIT QUAND MÊME PAS GAGNER LA COUPE !  » 

 

Paul Peyracchia, replacez-nous si vous le voulez bien dans le contexte de l’époque ?

On était une bande de copains mais nous avions été éparpillés aux quatre coins des Bouches du Rhône. Moi je jouais à Aix, j’avais fait quelques matches en professionnel, d’autres ailleurs, et puis un jour l’AS Gardanne s’est remontée et la direction s’est mise en tête de faire revenir tous les Gardannais. On avait 21/22 ans de moyenne d’âge et on était tous du coin, du bassin minier comme on disait. On pouvait déjà sentir une certaine joie à l’idée d’évoluer tous ensemble.

Une joie qui se traduisait par de bons résultats sur le terrain apparemment !

Oui. Au départ, cette Coupe, on l’a attaquée comme ça, sans trop y prêter importance. Mais comme on avait une équipe de DH pour jouer en PH et que ça tournait bien, inutile de vous dire qu’en championnat on s’est promené toute la saison. On a fini 1ers avec je ne sais combien de points d’avance. Nous avions tellement d’avance que justement, cela nous a permis de jeter toutes nos forces dans la bataille en Coupe de France.    

Quand le déclic se produit-il, ce moment où vous vous dites qu’il y a peut-être quelque chose à faire ?

Le match de Martigues, à Gardanne (voir encadré Parcours).

Pourquoi ce match ?

Je ne sais pas… Martigues (alors leader de la PHA), Gardanne (leader de la PHB), la proximité des deux villes c’était un peu le derby, y’avait quelque chose… Arrive la rencontre, on gagne 7-0. C’est le déclenchement, c’est le déclic ! Un stade plein à craquer, l’euphorie… C’est parti de là !

Arrive ensuite Menton !

Menton qui jouait en CFA quand même ! Et puis au tour suivant c’est une équipe de DH avec St Georges les Ancizes qu’on élimine également. 

Et vous vous retrouvez en 16èmes de finale de la Coupe de France contre Toulouse, un des grands clubs français ! Comment appréhendez-vous ce match ?

On savait que de toutes manières on n’avait rien à perdre. Nous avons joué notre jeu à fond sans rien changer. On avait notre ligne d’attaque à 4 éléments et on savait qu’on pouvait marquer à tout moment.

Et ça a marché puisque vous battez le TFC !

Le stade plein, la motivation, et puis techniquement ils ne nous ont rien appris ce jour-là ! Encore une fois, nous n’avions rien à perdre. Et encore on a joué la seconde mi-temps quasiment à 10 car on avait un joueur blessé et à l’époque il n’y avait pas de remplaçant.

Vous réalisez l’exploit, vous faites la Une de l’Equipe le lendemain mais justement, comment vous gérez cette période du « lendemain » ?

Pour moi, honnêtement, ça été un peu trop. Les télés, les journaux, il fallait répondre à tout le monde, on a été pris par les médias ! On a été dépassé par les évènements.

Ce qui expliquerait en partie votre élimination, le tour suivant, contre Lille ?

Là encore, très honnêtement, on n’a pas préparé comme il fallait ce match.

Vous aviez pris la « grosse tête », comme on dit ?

Ce n’est pas la grosse tête non plutôt la façon dont cela s’est déroulé avec les médias autour et tout le cirque. Je m’en rappelle à l’époque je travaillais aux Mines et la télévision qui est venu me filmer là à la sortie. On se demandait tous ce qu’il nous arrivait. Nous n’étions tellement pas habitués à tout cela.

Vous jouez Lille, à Nice, qui vous élimine. Comment vous vivez ce moment ?

Il fallait bien qu’un moment donné on perde ! On n’allait quand même pas gagner la Coupe de France.

Vous voulez dire que vous étiez soulagé ?

Oui, y’avait une petit peu de soulagement quand même. Nous étions allés trop haut je pense. Non moi il n’y a qu’une chose que je regrette, c’est le fait que si nous étions passés, nous gagnions le droit de jouer le tour suivant à Paris. Ensuite, la fin de saison a été magnifique, on a quasiment tout gagné, ça reste un moment extraordinaire.

A titre personnel, y-a-t’ il eu un avant et un après Coupe de France ?

Honnêtement non, ma vie n’a pas changé. On a eu notre prime de match, quelques clubs pros sont venus se renseigner sur moi mais j’ai préféré rester à Gardanne, j’avais ma situation, c’était une autre époque, bien différente de celle d’aujourd’hui. Mais peut-être que c’est finalement la communication avec le public qui restera comme le souvenir le plus fort. (Il s’arrête, apparemment ému) Lorsqu’on est rentré d’Arles après Toulouse, on rentre dans Gardanne avec le car et là une tête puis deux puis plein c’est là que je me suis « P… mais Paul qu’est-ce que tu as fait ? » Ca a été une fête inoubliable !!!

PARCOURS

1er tour : AS GARDANNE – LAVERA : 8-1

2ème tour : GSC STE MARTHE  – AS GARDANNE : 1-2

3ème tour : AS GARDANNE – ES PORT ST LOUIS : 3-2

4ème tour : LE MARTINET  – AS GARDANNE : 1-2

5ème tour : AS GARDANNE – FC MARTIGUES : 7-0

64èmes : AS GARDANNE – ROS MENTON : 5-2

32èmes : AS GARDANNE – US ST GEORGES LES ANCIZES : 5-2

16èmes : AS GARDANNE – TOUOUSE FC : 3-2

8èmes : AS GARDANNE – LILLE : 1-2

 

1 387 388 389 390 391 399