MAI 2022 : BERNARD POURCEL, UNE VIE DÉDIÉE AU FOOTBALL !
Publié le 25/05/2022
Nous vous proposons de découvrir, mensuellement, une personnalité locale dans le cadre de l’opération « Bénévole du Mois ». Neuvième chapitre avec Bernard Pourcel, Président du FA Val Durance (District Grand Vaucluse).
Quel a été votre cheminement jusqu’à la présidence du club ?
Tout d’abord, il faut savoir que je suis un « pur produit local » de Sénas. C’est là que tout a commencé et où j’ai joué avant de devenir dirigeant, dans les années 70. L’ancien Président, Raoul Leduc, Résistant de la première heure, m’avait demandé d’intégrer l’équipe dirigeante et c’est ainsi que je suis devenu secrétaire et trésorier du club avant de prendre la Présidence en 1990. En 1998, j’ai reçu un appel d’Orgon : « Vous avez les dirigeants à Sénas et de notre côté, nous avons les infrastructures. Autant faire une alliance ! »
Et c’est ainsi qu’est né le Football Association Val Durance ?
Oui, le club est donc issu de l’AS Sénas et du FC Orgon, deux clubs rivaux villageois. Depuis, on a bien progressé (300 licenciés environ) même si tout n’a pas été facile avec des accessions jusqu’en DHR, appelée Régional 2 de nos jours, et des relégations jusqu’en PHB, des remontées et des matches dans les deux communes (stade de La Capelette à Sénas et stade Georges Taberner à Orgon).
Quel est votre « moteur » pour continuer à vous investir ?
La Passion ! Et je me dis toujours : « Je n’ai pas d’âge, que de l’avenir » ! Même si j’aimerai, à terme, trouver un successeur. Je cherche et ce n’est pas simple de trouver des personnes susceptibles de s’impliquer. Trente années de présidence, en cumulant les deux clubs, ça use, j’ai 74 ans, mais peut-être que ça me manquera. Ce qui m’intéresse dans cette mission, ce sont les relations humaines, les rencontres et les souvenirs qui s’y rattachent. Hélas, j’ai perdu beaucoup de connaissances au fil du temps.
Le Bénévolat a ses limites…
Effectivement, les mentalités ont changé et les gens sont de plus en plus exigeants. Je dis toujours qu’il y a deux formes de Bénévolat : l’artificiel « Qui trop embrasse, mal étreint » et celui des passionnés. Pas besoin de s’étendre sur la première catégorie. Je suis dans la seconde. Je suis né dedans et dans le sport. Mon grand-père était dans le cyclisme, mon père et mon frère dans le foot. Je suis, à ce sujet, en train de réunir les dirigeants, éducateurs et parents-accompagnateurs pour former une bonne équipe dirigeante et de bénévoles pour la saison prochaine. C’est une quête perpétuelle et j’utilise aussi les dispositifs à disposition : contrats de professionnalisation, services civiques… Il faut être malin d’autant que les subventions sont partout à la baisse.
Qu’en est-il cette saison sur le plan sportif en Régional 2 ?
Nous avons un peu de regrets. On a mal démarré la saison avec les résidus du covid, des départs de joueurs qui ont été préjudiciables et sans une assise profonde, nous avons concédé de nombreux nuls. Le tournant a été la défaite en mars face à La Ciotat (0-1). On a fini à la 4ème place. Au niveau des jeunes, nous avons été au ras des pâquerettes même s’il y a eu quelques embellies. On débute… en Débutants et nous avons enregistré des résultats moyens chez les U10-U13 même si ce n’est pas le plus important. Heureusement, les U15 ont terminé en tête en District et on disputera la finale de la Coupe Avenir Grand Vaucluse le 11 juin prochain à l’Isle sur la Sorgue face à Saint-Saturnin-les-Avignon. On a aussi une bonne équipe en U17.
Y a-t-il un souvenir marquant au fil des saisons que vous avez vécues ?
Il y a beaucoup de souvenirs liés à des moments importants du club comme l’accession en DHR à l’époque avec l’ancien « Minot » olympien, Marcel De Falco, comme entraîneur. On a eu pas mal de joueurs de Salon de Provence et de Saint-Rémy au gré des saisons mais on a perdu aussi pas mal d’éléments prometteurs. C’est le foot ! L’une de mes satisfactions est d’être aussi souvent sollicités par les clubs pros pour des matches amicaux. Val Durance est bien connu et c’est une fierté. Malheureusement, nous n’avons pas de pelouse satisfaisante et c’est bien dommage car nos installations sont de niveau 2. On ne peut donc pas répondre favorablement à toutes les demandes. C’est un dossier à travailler malgré les prix exorbitants y compris pour un synthétique, mais on ne baisse pas les bras !
Le Foot… en Marchant
« Je pratique toujours mais en marchant. Cette nouvelle pratique du Foot Loisir est vraiment intéressante pour des gens de mon âge ! J’en fais tous les lundis du côté de Mollégès. Cela fait du bien pour le corps et l’esprit. On a une bonne équipe, on rigole bien et nous avons l’ancien international Manuel Amoros (82 sélections) avec nous ! Le Foot en Marchant est un bon dérivatif. Il y a les sensations du Foot quand on marque et la marche étant bonne pour la santé, c’est une pratique bénéfique et ludique. Un loisir mais aussi un sport ! Je la recommande vivement. »
BÉNÉVOLE DU MOIS
SEPTEMBRE 2021 : Sabri DHAOUADI (Endoume Marseille / Provence)
OCTOBRE 2021 : Karine PELLOUX (Veynes-Serres / Alpes)
NOVEMBRE 2021 : Paul MURINO (Saint-Zacharie / Var)
DECEMBRE 2021 : Lina GONDRAN (Noves / Grand Vaucluse)
JANVIER 2022 : Robert VUILLEN (Mouans-Sartoux / Côte d’Azur)
FEVRIER 2022 : Lina MOUSSIER (Luynes / Provence)
MARS 2022 : Julien MARTELLINI (Moyenne Durance / Alpes)
AVRIL 2022 : Lydie BASTIEN (Six-Fours Le Brusc / Var)